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Les gens sont les gens (Stéphane Carlier)

note: 3"Il y en a un peu plus, je vous le mets quand même?" marionstandré - 21 février 2018

Parlons cochon! Il y en a chez qui un cochon sommeille, tandis que chez d'autres, les travers de porc se font en grillade à la belle saison...ou se font "balancés" et "grillés" sur les réseaux sociaux, en saison 1,2,3...Du cochon, il y en a qui en font un NAC - nouvel animal de compagnie- quand d'autres les mangent en knackis! Chez Nicole, c'est un "cochon de Saint Antoine", un vrai petit diable, qui vient saccager tout son appartement et tout son "intérieur"...mais la psychanalyste n'a pas le temps de s'étendre sur le divan et sur la question: pour l'heure, elle doit composer avec ses pulsions "charcutières", et composter avec les étrons du petit cochon, qui défèque pour un oui, pour un non, et qui a élu "soue"domicile chez elle. La psy doit contenir la "bête", comme si elle n'en avait pas assez à mater dans son cabinet! Mais tout est pousse-à-la-rebellion dans le cochon!!! Les règles de "bien-séances"? il les "transgraisse" effrontément! Mais s'il met en ruine l'appartement et l'ordre établi...il contribue par contre à la "réparation intérieure" des protagonistes! Sous la couenne, sous l'allure de de la fable-bluette, sur laquelle on "taillerait bien le bout de gras", la moëlle substantielle du roman, l'allégorie!!!! les pleins pouvoirs au cochon, sinon à la vie, qui se chargent de trouver les solutions en dépit des théories, des acharnements thérapeutiques... Oui, de l'allégorie, l'auteure nous en sert une belle tranche!, et jamais trop, alors comme dirait mon charcutier, "il y en a un peu plus , je vous le mets quand même?"!!!