poèmes extraits du recueil inédit "La République de la peur"
Editeur(s)
Alidades
Année
2017
Résumé
Chawqî Baghdâdî, né en 1928, vit à Damas. Très présent dans la vie culturelle syrienne, il a publié une dizaine de volumes de poèmes, 3 recueils de nouvelles, un roman, ainsi que des contes poétiques pour enfants. Ses poèmes ont été rassemblés en 2006 dans une édition provisoirement complète, puisqu'un nouveau recueil paraît en 2008 sous le titre "Poèmes de la joie"). Tout au long de sa carrière il a entretenu une activité de "billettiste" pour différents journaux du monde arabe.
Sept longs poèmes extraits d’un ensemble inédit au titre significatif : La république de la peur, rédigé de mai 2011 à janvier 2016. Chaque poème est daté, chargé de l’actualité de Syrie (où Chawqî Baghdâdî habite toujours), et traversé de claires allusions politiques.
L’écriture est ample, vigoureuse, marquée de colère, de doute, travaillée d’une impuissance sans résignation. Autant que lue, cette poésie doit être dite (comme on dit la poésie dans les cafés de Damas), tant ses rythmes savent épouser les états d’âme de l’écrivain aux prises avec la réalité.
Une histoire graphique d’une puissante sobriété, sur le sujet encore tabou de l’argent.
À douze ans, Enzo est champion de surf. Mais ce n’est pas cela qu’il veut nous raconter. Il veut écrire comment, alors qu’il avait huit ans, sa vie a basculé. Comment il est devenu un enfant de pauvres. Comment, après les lampes, les chaises, les vases, les livres… c’est son père qui a finalement quitté la maison. Avec sa mère ils ont dû partir aussi, recueillis par une amie, au bord de la mer, après avoir vendu tout ce qu’il leur restait. Mais l’argent n’est pas revenu. Alors Enzo s’est mis à voler. Et puis il a rencontré Ethel…
La particularité de la collection du « Farfadet bleu » est de rendre la poésie accessible aux enfants, en leur donnant à lire des textes qui leur parlent et qui les aident à grandir, sans pour autant les infantiliser et les enfermer dans du prêt-à-lire . Ces poèmes ne sont donc pas spécialement écrits pour un jeune public, mais s adressent aux lecteurs à partir de 5 ans (et jusqu à plus que centenaires !)
4 auteurs, 4 angles de vue pour (re)découvrir les messages codés diffusés par la radio libre pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le texte de Vincent Cuvellier nous plonge dans l'ambiance de ces années d'Occupation et les illustrations d'Anne Herbauts mettent en images 17 messages comme si elles sortaient de l'imagination d'un enfant. Dans un cahier spécial, encarté dans le livre, l'historienne Aurélie Luneau met en contexte ces messages authentiques, documents d'archives à l'appui. Et, sur un CD, le musicien-compositeur Olivier Mellano met en musique les voix et les sons de Radio Londres...
suivi de Raison et acte dans la douleur du silence
et de Je, ou Autopsie du vivant
Editeur(s)
Éditions Payot & Rivages
Année
2016
Résumé
Algorithme éponyme est le texte magnifique, déroutant et inclassable d’une jeune femme « autiste » qui ne sait pas parler ni écrire avec la main, mais qui est malgré tout parvenue à nous communiquer la puissance, l’intelligence et la poésie de sa pensée par le biais d’un casier de lettres en carton qu’elle dispose sur une feuille de papier.
« Ogresque pamphlet invitant nos neurones à jouer ensemble dans l’improbable poésie d’un monde éclairé par la présence d’un Nyctalope », ainsi Babouillec qualifie-t-elle son ouvrage.
«Description de l'omme est une encyclopédie médiévale écrite au vingt-deuxième siècle, par un papillon, ou une grenouille. Anatomie, sang, passions, parole, organisation sociale, religion, moyens de production et de reproduction, sexe(s), monnaie, arts, hunivers, tout y passe, et en revue. Tout est tenu dans le désordre lacunaire du monde. Et tout s'explique : il y a des boules, et il y a des trous.»
Cet essai se plie aux contraintes formelles du genre encyclopédique pour décliner, en 44 entrées, les aspects anatomiques, sociologiques, ludiques, érotiques et métaphysiques ou encore climatiques de l'homme. Inspiré de la curiosité de ton et de l'inventivité approximative des sciences d'avant les Lumières, il propose un inventaire rabelaisien et déconstructiviste.
«Mademoiselle, voudriez-vous courbons nos langues ? (Pas l'échine !) Aimeriez-vous redressons langage ? Par racines... Que prenons-re les lettres au mot ? Et que pendez-les ? Par les pieds ? Plus si affinités ?
Se souvenir soudain que scènes de ménage égalent scènes de méningerie, marcher ligne de crête entre fil intérieur de la pensée et chose proférée, faire collecte, ou cueillette, c'est-à-dire antho-logie, ou flori-lège, selon que grec ou latin, qui est "choix de fleurs", id est bouquet choisi, bref recueil, de textes écrits de 1985 à 2000, ou de 2000 à 1985, selon courbure du temps, et d'espace, et point de vue où la vie vous place, poser un œil sur calembour et l'autre sur étymologie, se dire qu'étymologie quelquefois n'être pas autre chose que calembour qui a bien réussi, dans la vie, outiller bien avec outils d'indicatif, infinitif, impératif, indiquer impérieusement l'infini, placer tout ça haut sous le haut patronage de monsieur Paul, saint, qui sut le premier supplier "que ceux qui aient le don des langues, qu'il n'y en ait pas plus de deux ou trois qui parlent en une langue inconnue, et qu'ils parlent l'un après l'autre !", Première Épître aux Corinthiens, XIV, 27, pour enfin, regretter, allegretto, de ne pouvoir faire aboutir votre appel.»
Jacques Rebotier.
Citadins ou ruraux, design ou baroques, immenses ou minuscules, les ronds-points sont partout. Dans leur apparente simplicité, ils ont pourtant beaucoup de choses à nous raconter sur notre époque et sur nous-mêmes. Il suffit pour cela de les prendre aux mots. C’est ce que fait Jean-Michel Espitallier dans ce livre malicieux, drôle et volontiers iconoclaste.
Pourquoi les ronds-points remplacent-ils de plus en plus souvent feu ou stop ? Ont-ils la même valeur symbolique que les échangeurs ? Quels fantasmes tentent-ils d’assouvir ? Quels messages sociologiques, éthiques, politiques véhiculent-ils ? Que révèlent (et que cachent) leurs décors ? Enfin, pourquoi des ronds-points en temps de crise ? À toutes ces questions, ce petit livre aux allures de traité apporte des réponses pertinentes et d’une grande acuité qui ne se départissent jamais d’une légèreté amusée et d’un esprit de dérision. Car le rond-point, pour autant qu’il soit devenu l’un des marqueurs sans doute les plus originaux de notre contemporain, favorise ici toute une série de réflexions qui, parce qu’elles nous font tourner en rond, nous entraînent fort loin !
Extrait de la grande liste des personnes que j'ai rencontrées au moins une fois dans ma vie
Editeur(s)
Dernier télégramme
Année
2013
Résumé
D’abord ce texte est un tissé de mémoire, où l’auteur chemine parmi les noms des êtres qui jalonnent sa propre histoire, un entrelacement de souvenirs où ressurgissent, à force de mémoire, noms et silhouettes flous comme des spectres ou images rappelées vivantes, instantanés du souvenir - comme des points à partir desquels se dessine un arbre de mémoire.
L’entrelacement (textus) devient labyrinthe intérieur où toujours l’on se perd et se retrouve parmi la multitude des êtres qui en peuplent un seul. Ce texte se lit alors comme on feuillette un album de photographies - les noms ouvrent des images, des lieux, des trajets, des histoires, des figures.