Un roman policier arctique très bien emmené. Le lecteur se promène en Norvége avec de multiples animaux de cette zone. Un peu convenu entre les gentils et les méchants. Mais cependant une attitude bienveillante vis-à-vis des populations là-haut qui essayent de vivre et de respecter leurs traditions. Le suspens et les rebondissements nombreux permettent de passer un agréable moment.
Sujet hautement d'actualité mais qui aurait mérité d'être davantage développé.
J'ai trouvé ce roman ou plutôt cette réflexion un peu trop succincte.
petit livre très sympa, très bien expliqué en pas à pas, les figurines sont très mignonnes, les explications détaillées, donc accessible pour les débutants, et finalement donne envie de se l'acheter, dommage que ce livre ne soit plus édité, il est très difficile à trouver, heureusement qu'il restait des exemplaires sur le site de l'Auteur
Un roman israélien qui raconte l'histoire d'une famille sur 3 générations, et donc comment ces Hébreux ont construit leur pays avec toutes les difficultés de trouver des compromis entre une tradition biblique très prégnante, une vie dans des petits villages repliés sur eux-mêmes, et les caractères et envies des hommes et des femmes. Cela donne une autre vision ce pays où la vie est dure. Le roman se laisse lire, mais il y a parfois trop de digressions sentimentales qui peuvent lasser un lecteur plus tourné vers l'action.
Même avis que le lecteur précédent. Suspense haletant, toujours bien écrit, une conclusion un peu étrange. Mais au fond, ce qu'il reste de ce livre est que l'homme est le prédateur final, quels que soient ses efforts pour protéger une partie de la faune et sa position "philosophique". Ce roman met en évidence aussi les moyens énormes (avion, télécommunications, climatisation, véhicules...), donc les consommations énergétiques, mis en oeuvre par l'homme et la femme des pays développés au service de leurs modes de vie en comparaison des Africains nomades.
Une lecture rapide et légère qui permet d'aborder la relation enfants/parents des deux côtés de l'échiquier :) A recommander donc à toute la famille et pourquoi pas à débriefer ensuite!
C'est quoi le féminisme? Cette BD permet de l'expliquer aux enfants de manière claire et sympa!
Je n'ai pas su rentrer dans ce livre dont j'avais entendu beaucoup de bien. J'ai trouvé l'écriture ampoulée et confuse. Toutefois je l'ai fini et il est instructif sur une époque que je connaissais peu avant cela.
Ce livre nous plonge dans la vie de Hugo, dit Bohem, et de ses amis. C'est une histoire d'amitié extrêmement forte, de voyage, d'émotions pures. Un chef d’œuvre.
Une histoire que j'ai découvert avec ce roman: une république éphémère au Maroc au XVIIè siècle. A mon avis deux intérêts pour ce livre: 1) la description d'un fait historique tout à fait particulier, 2) et la relation de cette histoire par une écrivaine franco-marocaine qui décrit un milieu musulman ouvert et bienveillant, malgré des règles strictes. A lire pour les amateurs d'histoire d'Afrique du Nord.
C'est un roman touchant, élégant, qui met en lumière l'émancipation impossible d'un jeune homme dans l'Égypte des années 80. C'est aussi l'histoire d'une quête, celle d'un fils qui n'a pas connu son père. Il m'a fallu quelques pages pour rentrer dedans, mais patience car ensuite on ne le lâche plus.
Un vieux shérif fatigué, son vieil ami cheyenne, un fusil qui abrite des ombres et quelques précisions d'ordre balistique... il y a un peu de tout cela dans ce roman mi-western mi-roman noir.
Les dialogues entre les deux amis sont souvent drôles mais je retiens surtout la scène dans le blizzard pour son réalisme magique à la sauce cheyenne.
Un vrai bon moment de lecture.
Le résumé n'est pas tout à fait exact : l'autre famille refuse de prendre Aru. Il faudra faire face, seul avec son garçon. C'est un roman sur l'attachement, le fait de devenir un vrai humain. La voix que l'on entend est celle du père : il est rude, il appartient aux montagnes, son fils n'a que peu de place dans son monde. Leur chemin sera escarpé. C'est un roman dur mais avec des pics d'émotion un peu comme si on débouchait sur des paysages extraordinaires après avoir grimpé la face nord de l'Everest. Beaucoup de prix littéraires à sa parution. C'est un très, très, beau roman.
Roman d'action d'une actualité brûlante. Le lecteur voyage en Lybie et en Méditerranéee à grande vitesse, mais cela permet de découvrir ce pays que l'on connait très peu, les services français d'espionnage et l'armée française. De nombreuses hypothèses sont faites sur des évènements relativement récents. Des questions sont posées sur le tout numérique avec les avantages et les inconvénients ainsi que sur la génétique. Le style est bien enlevé jusqu'à la dernière page. Pour une fois, les services français de sécurité sont décrits positivement: ce qui est rare. A lire pour réfléchir sur certains passages perturbants.
La biographie d'un génie de l'internet qui permet à l'auteure de nous décrire une grande partie de l'histoire contemporaine: celle de l'internet : apparition, développement des activités (Universités, entreprises), débats, prise de pouvoir des GAFA sur nos intimités par internet pour le profit des Etats-Unis d'Amérique. Cette histoire se passant aux Etats-Unis, écrite par une Française connaissant parfaitement le milieu où a travaillé Aaron Swartz, le lecteur est parfois un peu débordé par la description du contexte : expressions, politique américaine, vocabulaire du secteur d'activité numérique, relations entre les gens.. L'auteure n'hésite pas aussi à faire part de ses états d'âme et de mises en garde. Mais, cela montre que dans ce grand pays, toutes les idées existent et peuvent être défendues jusqu'au bout, cependant ... avec des succès variables.
Ces deux personnages ne sont pas "aimables" mais ils ont l'ironie grinçante, le cynisme, parfois, de ceux qui n'espèrent plus être sauvés. L'une est décidée à prendre avec les dents ce qui lui donne le sentiment d'exister - l'autre, l'as de la finance, ne tient plus que grâce à son bouvier moribond. Le ton est provocateur mais juste, vrai, décapé. Et jubilatoire. Grosse découverte.
Viola, aristocrate, mais femme (en Italie, début XXème). Mimo, un sculpteur de génie, mais au départ un rien du tout. En fait, l'un et l'autre sont deux jumeaux qui se reconnaissent, deux âmes soeurs que leur milieu empêche d'éclore. En toile de fonds, les deux guerres, l'Italie de Mussolini. L'écriture est incroyable, romanesque, jubilatoire. L'amitié de ces deux là, c'est de celle qui pardonne tout, même les trahisons. Il est sur la liste du Goncourt. Je vote pour lui.
Une plongée dans un enfer qui montre, s'il le fallait, que la colonisation de l'Algérie s'est faite dans la violence. Qu'elle n'a épargné ni les habitants, victimes des campagnes de "pacification" (menées par des troupes de soldats français), ni les premiers colons, décimés par le choléra et plongés avec effroi dans une épopée qui aurait dû ressembler à des lendemains qui chantent. Mathieu Belezi avait déjà écrit sur le sujet ("C'était notre terre") en évitant déjà tout manichéisme. Avec ce roman là, on est saisi. C'est une invitation aussi à se documenter sur le sujet.
Dans ce roman, ni pro-chasse, ni anti-chasse, Colin Niel campe des personnages loin des clichés. Pas de sensationnalisme non plus : l'instinct de prédateur est partagé par beaucoup de personnages de ce roman noir, alors qu'ils restent tous parfaitement humains, y compris ceux qui dérapent. Un suspense haletant, des personnages attachants comme ce jeune Himba qui a lui aussi de bonne raisons de chasser le lion. Et le roman remarquablement écrit évoque de façon poétique les grands fauves en déclin.